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Le Trophée des Femmes en Or a été créé en 1993 par Jean-Louis Sevez (créateur et organisateur) pour récompenser des femmes incarnant des valeurs essentielles dans la société. On met en avant la solidarité, la générosité et l'universalité. Cette récompense, organisé chaque année à Courchevel (Savoie), décerne des prix dans 9 catégories et 3 spéciaux pour des femmes qui se sont distinguées tout au cours de l'année. Plus de 130 femmes, plus au moins médiatiques, ont déjà été récompensées.

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Bien entendu ce sont des femmes connues, mais je suis sur que beaucoup d'entre vous mériteraient ce trophée.

Et l’on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens, mais, dans l’oeil du vieillard, on voit de la lumière.

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 Il est curieux de constater qu’une petite lumière qui n’éclaire que nos pas dans la nuit puisse aussi et en même temps être vue d’aussi loin.

Je m'envole vers l'imprévu

 Je serais absent toute la semaine

Amitié et gros bisous.

Tandis qu'à leurs oeuvres perverses

Les hommes courent haletants,

Mars qui rit, malgré les averses,

Prépare en secret le printemps.

Pour les petites pâquerettes,

Sournoisement, lorsque tout dort,

Il repasse les collerettes

Et cisèle les boutons d'or.

Dans le verger et dans la vigne,

Il s'en va furtif perruquier,

Avec une houppe de cygne,

Poudrer à frimas l'amandier.

La nature au lit se repose,

Lui, descend au jardin désert

Et lace les boutons de rose

Dans leur corset de velours vert.

Puis, lorsque sa besogne est faite,

Et que son règne va finir,

Au seuil d'avril, tournant la tête,

Il dit : "printemps, tu peux venir."

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En voici deux qui sont déjà prêts pour fêter le printemps

Par ce temps si bénin, après tant de froidure,

Dans les grands terrains gris, sur les coteaux chenus,

On a l'impression parmi ces arbres nus

D'un très beau jour d'été sans fleurs et sans verdure.

Les pieds ne glissent plus sur la terre moins dure

Où les feux du soleil, presque tous revenus,

Allument cailloux, rocs, sable et gazons menus.

Dans l'atmosphère souffle un vent tiède qui dure.

Et çà et là - près d'un marais,

D'un taillis, d'un pacage, auprès

D'un ruisseau bordé de vieux aunes,

Le printemps s'annonce à vos yeux

Avec le vol silencieux

De beaux petits papillons jaunes.

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