Un jour, j'ai retenu les services d'un menuisier pour m'aider à restaurer ma vieille grange. Après avoir terminé une dure journée au cours de laquelle une crevaison lui avait fait perdre une heure de travail, sa scie électrique avait rendu l'âme, et pour finir, au moment de rentrer chez lui, son vieux pick-up refusait de démarrer.
Je le reconduisis chez lui et il demeura froid et silencieux tout au long du trajet. Arrivé chez lui, il m'invita à rencontrer sa famille. Comme nous marchions le long de l'allée qui conduisait à la maison, il s'arrêta brièvement à un petit arbre, touchant le bout des branches de celui-ci de ses mains.
Lorsqu'il ouvrit la porte pour entrer chez lui, une étonnante transformation se produisit. Son visage devint rayonnant, il caressa ses deux enfants et embrassa sa femme.
Lorsqu'il me raccompagna à ma voiture, en passant près de l'arbre, la curiosité s'empara de moi et je lui demandai pourquoi il avait touché le bout des branches de cet arbre un peu plus tôt.
« C'est mon arbre à soucis », me répondit-il. « Je sais que je ne peux éviter les problèmes, les soucis et les embûches qui traversent mes journées, mais il y a une chose dont je suis certain : ceux-ci n'ont aucune place dans la maison avec ma femme et mes enfants. Alors, je les accroche à mon arbre à soucis tous les soirs lorsque je rentre à la maison. Et puis, je les reprends le matin. »
« Ce qu'il y a de plus drôle », sourit-il, « c'est que lorsque je sors de la maison le matin pour les reprendre, il y en a beaucoup moins que la veille lorsque je les avais accrochés. »
Signification : La chorée de Sydenham (ou, abusivement, de Huntington)
Origine : Ceci est plus une appelation qu'une expression. Et si les expressions françaises peuvent souvent donner lieu à des dérives humoristiques, ce n'est pas le cas de celle-ci qui correspond à une maladie nerveuse touchant les enfants (chorée de Sydenham) ou les adultes (chorée de Huntington) et qui se manifeste, entre autres, par des mouvements brusques, désordonnés et incontrôlables, surtout dans les membres .
Au Moyen-Age, les malades atteint de chorée était souvent considérés comme possédés par le démon et brûlés vifs.
Mais pourquoi avoir appelé cette maladie la danse de saint Guy ?
Son histoire exacte n'est pas vraiment connue, mais une légende dit que Vitus (équivalent latin de Guy), né en Sicile, fut martyrisé d'abord à 12 ans dans son pays par son gouverneur, Valérien, parce qu'il refusait d'adorer les idoles.
Provoquant des guérisons miraculeuses, il fut ensuite amené devant l'empereur Dioclétien qui lui fit subir diverses choses peu agréables qui ont finalement abouti à son décès . C'est au 9 siècle, parce qu'il se produisit des miracles au cours du transfert des reliques de saint Guy de Saint-Denis, en France, vers la Saxe, que le culte de saint Guy, protecteur des épileptiques et des malades atteints de chorée, se développa.
Bizarrement, ces malades souffraient de troubles variés s'amplifiant à l'approche de la fête de la saint Guy, et ils se rendaient alors en pélerinage dans l'une ou l'autre église qui lui était consacrée pour y danser afin, en théorie, de se libérer de leurs angoisses et de leur mal.
C' est une compétition cycliste par étapes créée en 1903 par Henri Desgrange et le journal L'Auto. Elle se déroule chaque année en France, au mois de juillet. Le Tour ou encore la Grande Boucle , tel qu'on le nomme aussi en France, est considéré comme la plus prestigieuse épreuve cycliste du monde. En 2009, exactement 78 chaînes de télévision retransmettent le Tour de France dans 170 pays. C'est, d'après son organisateur, la plus grande compétition sportive mondiale annuelle
Alain Colas, né le 16 septembre 1943 à Clamecy (Nièvre), navigateur français disparu en mer le 16 novembre 1978 au large des Açores. Il est le premier marin à réaliser un tour du monde à la voile en solitaire et en multicoques.
En 1978, Alain Colas participe à sa dernière course, celle qu’il ne gagnera jamais : sur son « vieux » Manureva, il prend le départ le 5 novembre de la première Route du Rhum. Le 16 novembre 1978, alors qu'il a passé les Açores, il envoie son dernier message radio, dans lequel il signale qu'il fait bonne route. Il navigue parmi les premiers mais la tempête qui se déchaîne les jours suivants a raison de ce marin d’exception, âgé de trente-cinq ans.
La disparition d'Alain Colas inspira Serge Gainsbourg qui écrivit en 1979 les paroles de la chanson Manureva, composée et chantée par Alain Chamfort.
Le lycée de la communication à Nevers a reçu le nom d'Alain Colas. À Clamecy, une statue du navigateur, en bronze, a été inaugurée en 2006. Plusieurs villes de France ont donné le nom d'Alain Colas à une rue, un quai ou un bâtiment.
Manureva est un mot tahitien signifiant "l'oiseau du voyage"
Lettre d’une mère à une autre mère, après le journal télévisé de RTP1 (Portugal).
Histoire vraie ou pas c'est quand même à méditer.
Chère madame,
J’ai vu votre protestation énergique devant les caméras de télévision contre le transfert de votre fils de la prison de Porto à la prison de Lisbonne. Je vous ai entendue vous plaindre de la distance qui vous sépare désormais de votre fils et des difficultés que vous avez à vous déplacer pour lui rendre visite. J’ai aussi vu toute la couverture médiatique faite par les journalistes et reporters sur les autres mères dans le même cas que vous et qui sont défendues par divers organismes pour la défense des droits de l’homme, etc…
Moi aussi je suis une mère et je peux comprendre vos protestations et votre mécontentement. Je veux me joindre à votre combat car, comme vous le verrez, il y a aussi une grande distance qui me sépare de mon fils. Je travaille mais gagne peu et j’ai les même difficultés financières pour le visiter. Avec beaucoup de sacrifices, je ne peux lui rendre visite que le dimanche car je travaille tous les jours de la semaine et aussi le samedi et j’ai également d’autres obligations familiales avec mes autres enfants.
Au cas où vous n’auriez pas encore compris, je suis la mère du jeune que votre fils a assassiné cruellement dans la station-service où il travaillait de nuit pour pouvoir payer ses études et aider sa famille. J’irai lui rendre visite dimanche prochain. Pendant que vous prendrez votre fils dans vos bras et que vous l’embrasserez, moi je déposerai quelques fleurs sur sa modeste tombe dans le cimetière de la ville…
Ah, j’oubliais… vous pouvez être rassurée, l’état se charge de retirer une partie de mon maigre salaire pour payer le nouveau matelas de votre fils puisqu’il a brûlé les 2 précédents dans la prison où il purge sa peine pour le crime odieux qu’il a commis. Pour terminer, toujours comme mère, je demande à tout le monde de faire circuler mon courrier, si intime qu’il soit… nous parviendrons ainsi peut-être à arrêter cette inversion des valeurs humaines.
Les droits de l’homme ne devraient s’appliquer qu’aux hommes droits ! ! !