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Errance
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Errance

VIP-Blog de vagabond74
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  • Créé le : 05/12/2007 10:52
    Modifié : 23/04/2014 17:11

    Fille (60 ans)
    Origine : Haute-Savoie
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    Fin d’année

    Sous des cieux faits de filasse et de suie,

    D’où choit morne et longue la pluie,

    Voici pourrir

    Au vent tenace et monotone,

    Les ors d’automne ;

    Voici les ors et les pourpres mourir.

    O vous qui frémissiez, doucement volontaires,

    Là-haut, contre le ciel, tout au long du chemin,

    Tristes feuilles comme des mains,

    Vous gisez, noires, sur la terre.

    L’heure s’épuise à composer les jours ;

    L’autan comme un rôdeur, par les plaines circule ;

    La vie ample et sacrée, avec des regrets sourds,

    Sous un vague tombeau d’ombre et de crépuscule,

    Jusques au fond du sol se tasse et se recule.

    Dites, l’entendez-vous venir au son des glas,

    Venir du fond des infinis là-bas,

    La vieille et morne destinée ?

    Celle qui jette immensément au tas

    Des siècles vieux, des siècles las,

    Comme un sac de bois mort, l’année.

    Emile Verhaeren










     

    Joyeux Noël à toutes et tous

    A ma famille et mes amis(es)

    Paix et Amour










      

    Belle mort...

     

    1899 Félix Faure est mort d'une congestion cérébrale après un rapport sexuel avec Marguerite Steinheil.

    Une plaisanterie populaire ira jusqu'à préciser que c'est par une fellation que la maîtresse provoqua l'orgasme qui lui fut fatal, et fera de Mme Steinheil 'La Pompe funèbre'. 

    Clemenceau dit de lui : Il voulut être César, il ne fut que Pompée.

    Autre anecdote, le médecin aurait demandé : Le Président a-t-il toujours sa connaissance ? Et la réponse aurait été : Non Monsieur, on l'a fait sortir par une porte dérobée.










     

     

    Bon alors une autre fin du monde arrive heureusement nous sommes solides

    Mais qui fait croire des conneries pareilles?

    Ca fait peur aux enfants et ça va sans doute pousser certaines personnes au suicide et bien d'autres choses.

    Et puis si c'était vrai ce serait bien de faire le voyage tous ensemble.

    Hi Hi Hi...

     










    hebergeur d'image

     

     

    Jacob Grimm (né le 4 janvier 1785 à Hanau et mort le 20 septembre 1863 à Berlin) et WilhelmGrimm (né le 24 février 1786 à Hanau et mort le 16 décembre 1859 à Berlin)

    Le 20 décembre 1812 paraissait la première édition des « Contes de l’enfance du foyer », des frères Grimm. Qu’on soit petit ou grand, on connaît tous l’histoire de Blanche-Neige, du Petit Chaperon rouge ou encore de Hansel et Gretel. Ces belles histoires, on les doit aux frères Grimm. Leur livre de contes est l'un des ouvrages les plus connus, les plus vendus et les plus traduits au monde.










     

    Si c'est pas de l'amour...










    La petite fille aux allumettes

    Il faisait effroyablement froid; il neigeait depuis le matin; il faisait déjà sombre; le soir approchait, le soir du dernier jour de l'année. Au milieu des rafales, par ce froid glacial, une pauvre petite fille marchait dans la rue: elle n'avait rien sur la tête, elle était pieds nus. Lorsqu'elle était sortie de chez elle le matin, elle avait eu de vieilles pantoufles beaucoup trop grandes pour elle. Aussi les perdit-elle lorsqu'elle eut à se sauver devant une file de voitures; les voitures passées, elle chercha après ses chaussures; un méchant gamin s'enfuyait emportant en riant l'une des pantoufles; l'autre avait été entièrement écrasée.

    Voilà la malheureuse enfant n'ayant plus rien pour abriter ses pauvres petits petons. Dans son vieux tablier, elle portait des allumettes: elle en tenait à la main un paquet. Mais, ce jour, la veille du nouvel an, tout le monde était affairé; par cet affreux temps, personne ne s'arrêtait pour considérer l'air suppliant de la petite qui faisait pitié. La journée finissait, et elle n'avait pas encore vendu un seul paquet d'allumettes. Tremblante de froid et de faim, elle se traînait de rue en rue.

    Des flocons de neige couvraient sa longue chevelure blonde. De toutes les fenêtres brillaient des lumières: de presque toutes les maisons sortait une délicieuse odeur, celle de l'oie, qu'on rôtissait pour le festin du soir: c'était la Saint-Sylvestre. Cela, oui, cela lui faisait arrêter ses pas errants.

    Enfin, après avoir une dernière fois offert en vain son paquet d'allumettes, l'enfant aperçoit une encoignure entre deux maisons, dont l'une dépassait un peu l'autre. Harassée, elle s'y assied et s'y blottit, tirant à elle ses petits pieds: mais elle grelotte et frissonne encore plus qu'avant et cependant elle n'ose rentrer chez elle. Elle n'y rapporterait pas la plus petite monnaie, et son père la battrait.

    L'enfant avait ses petites menottes toutes transies. «Si je prenais une allumette, se dit-elle, une seule pour réchauffer mes doigts? » C'est ce qu'elle fit. Quelle flamme merveilleuse c'était! Il sembla tout à coup à la petite fille qu'elle se trouvait devant un grand poêle en fonte, décoré d'ornements en cuivre. La petite allait étendre ses pieds pour les réchauffer, lorsque la petite flamme s'éteignit brusquement: le poêle disparut, et l'enfant restait là, tenant en main un petit morceau de bois à moitié brûlé.

    Elle frotta une seconde allumette: la lueur se projetait sur la muraille qui devint transparente. Derrière, la table était mise: elle était couverte d'une belle nappe blanche, sur laquelle brillait une superbe vaisselle de porcelaine. Au milieu, s'étalait une magnifique oie rôtie, entourée de compote de pommes: et voilà que la bête se met en mouvement et, avec un couteau et une fourchette fixés dans sa poitrine, vient se présenter devant la pauvre petite. Et puis plus rien: la flamme s'éteint.

    L'enfant prend une troisième allumette, et elle se voit transportée près d'un arbre de Noël, splendide. Sur ses branches vertes, brillaient mille bougies de couleurs: de tous côtés, pendait une foule de merveilles. La petite étendit la main pour saisir la moins belle: l'allumette s'éteint. L'arbre semble monter vers le ciel et ses bougies deviennent des étoiles: il y en a une qui se détache et qui redescend vers la terre, laissant une trainée de feu. «Voilà quelqu'un qui va mourir » se dit la petite. Sa vieille grand-mère, le seul être qui l'avait aimée et chérie, et qui était morte il n'y avait pas longtemps, lui avait dit que lorsqu'on voit une étoile qui file, d'un autre côté une âme monte vers le paradis. Elle frotta encore une allumette: une grande clarté se répandit et, devant l'enfant, se tenait la vieille grand-mère.

    - Grand-mère, s'écria la petite, grand-mère, emmène-moi. Oh! tu vas me quitter quand l'allumette sera éteinte: tu t'évanouiras comme le poêle si chaud, le superbe rôti d'oie, le splendide arbre de Noël. Reste, je te prie, ou emporte-moi.

    Et l'enfant alluma une nouvelle allumette, et puis une autre, et enfin tout le paquet, pour voir la bonne grand-mère le plus longtemps possible. La grand-mère prit la petite dans ses bras et elle la porta bien haut, en un lieu où il n'y avait plus ni de froid, ni de faim, ni de chagrin: c'était devant le trône de Dieu. Le lendemain matin, cependant, les passants trouvèrent dans l'encoignure le corps de la petite ; ses joues étaient rouges, elle semblait sourire ; elle était morte de froid, pendant la nuit qui avait apporté à tant d'autres des joies et des plaisirs. Elle tenait dans sa petite main, toute raidie, les restes brûlés d'un paquet d'allumettes.

    - Quelle sottise ! dit un sans-coeur. Comment a-t-elle pu croire que cela la réchaufferait ? D'autres versèrent des larmes sur l'enfant; c'est qu'ils ne savaient pas toutes les belles choses qu'elle avait vues pendant la nuit du nouvel an, c'est qu'ils ignoraient que, si elle avait bien souffert, elle goûtait maintenant dans les bras de sa grand-mère la plus douce félicité.

    Hans Christian Andersen 

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