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Errance
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Errance

VIP-Blog de vagabond74
  • 214 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 05/12/2007 10:52
    Modifié : 23/04/2014 17:11

    Fille (60 ans)
    Origine : Haute-Savoie
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    Pensées sur les enfants

    18/11/2009 09:07

    Pensées sur les enfants


    Maintenant, quand on rentre dans une chambre d'enfants, c'est plus une chambre d'enfants, c'est un magasin de jouets.

    Fernand Raynaud

    *

    Grand est celui qui n'a pas perdu son coeur d'enfant.

    Meng-Tsen

    *

    Tout le monde court après sa jeunesse. A douze ans, on court après un cerf-volant. Puis, on court après son âme d'enfant.

    Francis Blanche








    Quand le vin se met au service de l'amour...

    14/11/2009 09:52

    Quand le vin se met au service de l'amour...


    Je trouve ce texte dix-vins !

    Il m’est arrivé une histoire dont il faut que je vous donne, si je puis dire, la primeur.

    C’était il y a quelques temps, au bal de la Nuits Saint-Gorges que j’ai rencontré la petite Juliénas.Une fille drôlement Gigondas,un sacré beau Meursault, bien charpentée, et sous sa robe vermillon un grand cru classé, avec des arômes de cassis et de fraises de bois.

    On a dansé Anjou contre Anjou sur un Sylvaner à la mode et plus tard, lorsque je lui ai proposé de l’emmener dans mon Chateauneuf-du-Pape, elle est devenue toute Crozes-Hermitage !!!

    Le temps d’aller chercher un Chablis au vestiaire, de mettre un petit Corton dans ses cheveux, on est monté dans ma Banyuls et on a roulé jusqu’au matin.

    Ah quelle belle journée !

    On s’est baladé Entre-deux-mers, il faisait beau, on a Vacqueyras sur la plage, les pieds dans l’eau Clairette.

    On s’est Pouilly-Fuissé dans les dunes et comme le Mercurey montait sérieusement et qu’on commençait à avoir les Côtes-Rôties, on a décidé de rentrer.

    Mais voilà, en partant nous nous sommes retrouvés coincés dans les embouteillages, enfin les bouchons, quoi ! Je commençais à Minervois sérieusement et là, Juliénas et moi, nous avons commencé à nous crêper le Chinon.

    D’un seul coup elle a claqué la Corbière de la Banyuls et elle est partie !

    Je me suis retrouvé comme Macon.

    Quoi, me suis-je dit, elle s’est Déjà Sauvigon avant même que j’ai le temps de la Sauternes !

    Mais je vous Jurançon, je l’avais dans la Pauillac, en effet, j’était tellement Tokay que j’ai couru après elle dans Lalande et les Chardonnay pour la rattraper.

    Quand on s’est retrouvé, et que je l’ai vue devant moi en Grosplant, je lui ai dit :

    Ne fais pas ta Pomerol, et ne t’en va plus Gamay !

    En pleurant, elle est tombée dans mes bras en Madiran:

    Ne m’en veut pas, je voulais être sûre que ton Saint-Amour était vraiment Sancerre.

    Depuis on ne s’est plus cuités !!!

    Que de bons crus...






    LE JOURNAL D'UN CHIEN

    09/11/2009 07:59

    LE JOURNAL D'UN CHIEN


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    Semaine 1 :

    Ca fait aujourd'hui une semaine que je suis né. Quel bonheur d'être arrivé dans ce monde !

    Mois 01 :

    Ma maman s'occupe très bien de moi. C'est une maman exemplaire.

    Mois 02 :

    Aujourd'hui j'ai été séparé de maman. Elle était très inquiète et m'a dit adieu du regard. En espérant que ma nouvelle "famille humaine" s'occupera aussi bien de moi qu'elle l'a fait.

    Mois 04 : J'ai grandi vite, tout m'attire et m'intéresse. Il y a plusieurs enfants à la maison, ils sont pour moi comme des "petits frères". Nous sommes très polissons, ils me tirent la queue, et je les mords pour jouer.

    Mois 05 :

    Aujourd'hui, ils m'ont disputé. Ma maîtresse m'a grondé parce que j'ai fait "pipi" à l'intérieur de la maison, mais ils ne m'ont jamais dit où je devais le faire. En plus je dors dans la réserve... et je ne me plains pas !

    Mois 12 :

    Aujourd'hui j'ai eu un an. Je suis un chien adulte. Mes maîtres disent que j'ai grandi plus qu'ils ne le pensaient. Qu'est-ce qu'ils doivent être fiers de moi !

    Mois 13 :

    Aujourd'hui, je me suis senti très mal. Mon "petit frère" m'a pris ma balle. Moi je ne lui prends jamais ses jouets. Alors je lui ai reprise. Mais mes mâchoires sont devenues fortes et je l'ai blessé sans le vouloir. Après la peur, ils m'ont enchaîné, je ne peux presque plus voir le soleil. Ils disent qu'ils vont me surveiller, que je suis un ingrat. Je ne comprends rien à ce qui se passe.

    Mois 15 :

    Plus rien n'est pareil... Je vis sur le balcon. Je me sens très seul, ma famille ne m'aime plus. Ils oublient parfois que j'ai faim et soif. Quand il pleut, je n'ai pas de toit pour m'abriter.

    Mois 16 :

    Aujourd'hui, ils m'ont fait descendre du balcon. J'étais sûr que ma famille m'avait pardonné,et j'étais si content que je sautais de joie. Ma queue bougeait dans tous les sens. En plus, ils m'emmènent avec eux pour une promenade. Nous avons pris la direction de la route et d'un coup, ils se sont arrêtés. Ils ont ouvert la porte et je suis descendu tout content, croyant que nous allions passer la journée à la campagne. Je ne comprends pas pourquoi ils ont fermé la porte et sont partis. "Écoutez, attendez !" Vous... vous m'oubliez. J'ai courru derrière la voiture de toutes mes forces. Mon angoisse grandissait quand je me rendais compte que j'allais m'évanouir, et qu'ils ne s'arrêtaient pas : ils m'avaient oublié.

    Mois 17 :

    J'ai essayé en vain de retrouver le chemin pour rentrer à la maison. Je suis perdu. Sur mon chemin, il y a des gens de coeur qui me regardent avec tristesse et me donnent un peu à manger. Je les remercie du regard et du fond du coeur. J'aimerais qu'ils m'adoptent et je leur serais loyal comme personne. Mais ils disent juste "pauvre petit chien", il a dû se perdre.

    Mois 18 :

    L'autre jour, je suis passé devant une école, et j'ai vu plein d'enfants et de jeunes comme mes "petits frères". Je me suis approché et un groupe, en riant m'a lancé une pluie de pierres pour "voir qui visait le mieux". Une des pierres m'a abîmé l'oeil et depuis je ne vois plus de celui-ci.

    Mois 19 :

    Vous ne le croirez pas, mais les gens avaient plus pitié de moi quand j'étais plus joli. Maintenant je suis très maigre, mon aspect à changé. J'ai perdu mon oeil et les gens me font partir à coup de balais quand j'essaie de me coucher dans un petit coin d'ombre.

    Mois 20 :

    Je ne peux presque pas bouger. Aujourd'hui, en essayant de traverser la rue où circulent les voitures je me suis fait renverser. Je pensais être dans un endroit sûr appelé fossé ; je n'oublierai jamais le regard de satisfaction du conducteur qui a même fait un écart pour essayer de m'écraser. Si au moins il m'avait tué ! Mais il m'a éclaté la hanche. La douleur est terrible, mes pattes arrières ne réagissent plus et je me suis difficilement tiré vers un peu d'herbe au bord de la route.

    Mois 21 :

    Cela fait 10 jours que je passe sous le soleil, la pluie, sans manger. Je ne peux pas bouger. La douleur est insupportable. Je me sens très mal, je suis dans un lieu humide et on dirait même que mon poil tombe. Des gens passent, ils ne me voient même pas, d'autres disent "ne t'approche pas".

    Je suis presque inconscient, mais une force étrange m'a fait ouvrir les yeux... la douceur de sa voix m'a fait réagir. Elle disait "Pauvre petit chien, dans quel état ils t'ont laissé"... avec elle il y avait un monsieur en blouse blanche, il m'a touché et a dit "je regrette madame, mais ce chien ne peut plus être soigné, il vaut mieux arrêter ses souffrances". La gentille dame s'est mise à pleurer et a approuvé. Comme je le pouvais, j'ai bougé la queue et je l'ai regardé, la remerciant de m'aider à trouver enfin le repos.

    Je n'ai senti que la piqûre de la seringue et je me suis endormi pour toujours en me demandant pourquoi j'étais né si personne ne me voulait.

    La solution n'est pas de jeter un chien à la rue, mais de l'éduquer.

    Ne transforme pas en problème une compagnie fidèle. Aide à faire prendre conscience et à mettre fin au problème des chiens abandonnés. 

     

    Merci à toi Isa du 33 (bisous) de m'avoir envoyé ce texte à MEDITER !!






    Aragon

    06/11/2009 14:09

    Aragon


    "Les mains d'Elsa"

     

    Donne-moi tes mains pour l'inquiétude

    Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé

    Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude

    Donne-moi tes mains que je sois sauvé

    __

     Lorsque je les prends à mon pauvre piège

    De paume et de peur de hâte et d'émoi

    Lorsque je les prends comme une eau de neige

    Qui fond de partout dans mes mains à moi

    __

    Sauras-tu jamais ce qui me traverse

    Ce qui me bouleverse et qui m'envahit

    Sauras-tu jamais ce qui me transperce

    Ce que j'ai trahi quand j'ai tressailli

    __

    Ce que dit ainsi le profond langage

    Ce parler muet de sens animaux

    Sans bouche et sans yeux miroir sans image

    Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots

    __ 

    Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent

    D'une proie entre eux un instant tenue

    Sauras-tu jamais ce que leur silence

    Un éclair aura connu d'inconnu

    __ 

     Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme

    S'y taise le monde au moins un moment

    Donne-moi tes mains que mon âme y dorme

    Que mon âme y dorme éternellement.

     

    Louis Aragon








    W. Blake

    02/11/2009 14:57

    W. Blake


     

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    Je suis debout au bord de la plage.

    Un voilier passe dans la brise du matin, et part vers l'océan.

    Il est la beauté, il est la vie.

    Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon.

    Quelqu'un à mon côté dit :

    « il est parti !»

    Parti vers où ?

    Parti de mon regard, c'est tout !

    Son mât est toujours aussi haut,

    sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.

    Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.

    Et juste au moment où quelqu'un prés de moi dit :

    «il est parti !»

    Il y en a d'autres qui le voyant poindre à l'horizon

    et venir vers eux s'exclament avec joie :

    «Le voilà !»

    C'est ça la mort !

    Il n'y a pas de morts.

    Il y a des vivants sur les deux rives.

     

    Prière de William Blake










    Changement

    16/10/2009 19:10

    Changement


    Demeurez vous-même. Et non un autre. N'importe qui, ce n'est personne. Fuyez les douceurs lâches de l' anonymat. Chaque être a un destin unique. Accomplissez le vôtre, les yeux ouverts, exigeant et joyeux.

    Rien n'atteint jamais la dimension d'un homme.

    S'il manque quelque chose à votre vie, c'est parce que vous n'avez pas regardé assez haut.

    Un homme n'est vraiment un homme que s'il accepte tous les jours avec courage, avec force, avec persévérance et avec joie de recommencer la vie.

    Raoul Follereau








    Liberté, esclavage...

    10/10/2009 21:07

    Liberté, esclavage...


      

    Le silence au regard sourd et infini,

    Sonne le bruit des moments sans fin,

    De la douleur à l’âme abandonnée

    Au gouffre des fumées qui brouillent la pensée.

    Vagabond au pays où l’ignorance active sa raison,

    Tu crois croiser un jour un regard parent.

    Que rien ne te surprenne si dans le vide tu te réveilles,

    Entouré de têtes balançant de honte et de haine,

    Te demandant comment tu te sens.

    Qu’importe comment on va,

    Là où la naissance est la mort,

    Vivant sous la morsure du classique esclavage,

    Où la liberté ne dépasse le vice,

    Et la croyance au luxe des corruptions ?

    Quand impunément, la main sale brise la pensée,

    C’est que l’esclavage se met au sommet,

    Pour maintenir l’ordre de la servitude,

    Et faire de L’Homme ses vivantes ressources.

     

    Rachid Boukhar

     









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