Le silence au regard sourd et infini,
Sonne le bruit des moments sans fin,
De la douleur à l’âme abandonnée
Au gouffre des fumées qui brouillent la pensée.
Vagabond au pays où l’ignorance active sa raison,
Tu crois croiser un jour un regard parent.
Que rien ne te surprenne si dans le vide tu te réveilles,
Entouré de têtes balançant de honte et de haine,
Te demandant comment tu te sens.
Qu’importe comment on va,
Là où la naissance est la mort,
Vivant sous la morsure du classique esclavage,
Où la liberté ne dépasse le vice,
Et la croyance au luxe des corruptions ?
Quand impunément, la main sale brise la pensée,
C’est que l’esclavage se met au sommet,
Pour maintenir l’ordre de la servitude,
Et faire de L’Homme ses vivantes ressources.
Rachid Boukhar