Je vous informe que le contrat de location que nous avions signé il y a quelques millions d'années est arrivé à son terme! Il faudra le renouveler, mais nous aurons à revoir certains points fondamentaux: Vous devrez payer la facture d'énergie. Elle est très élevée!!!
• Avant, je vous fournissais de l'eau en abondance, aujourd'hui, je n'ai plus que cette quantité... Nous devons renégocier son utilisation.
• Pourquoi quelques-uns mangent-ils à satiété tandis que d'autres meurent de faim, alors que les champs sont si grands?... Si vous preniez bien soin de la terre, il y aurait à manger pour tous!
• Vous avez coupé les arbres qui donnent l'ombre, l'air et assurent l'équilibre. Vous devrez replanter des arbres...
• Tous les animaux et toutes les plantes de l'immense jardin doivent être protégés et soignés. J'ai cherché quelques animaux et je ne les ai pas trouvés... Je sais très bien que, lorsque je vous ai loué la maison, ils y étaient bien présents...
• Je n'ai pas vu les poissons qui vivaient dans les lacs et les rivières. Les avez-vous donc tous pêchés?...
• Vous devriez vérifier ce que sont ces étranges couleurs qu'il y a dans le ciel. Je ne vois plus le bleu!...
• En ce qui concerne les déchets, quelle saleté, vous ne trouvez pas???... J'ai trouvé des objets bizarres sur mon chemin! Pneus, sacs en plastique, boites métalliques, etc....
• Le soleil est très chaud et la température du globe a augmenté. Je pense qu'il est temps que l'on discute: Je dois savoir si vous voulez encore vivre là! Dans l'affirmative, que pouvez-vous faire pour tenir les termes du contrat ? J'aimerais bien que vous restiez toujours dans cette maison, mais il y a des limites... Êtes-vous sûrs de pouvoir changer?... J'attends des réponses, mais surtout des attitudes...
Noël, c'est l'anniversaire le plus célèbre. C'est la fête du bonheur, de la joie et surtout de l'amour!
Puisse votre Noël, mes amis(es), être le plus merveilleux qui soit et les plus grands bonheurs inonder votre coeur de joie. Ce sont les voeux que je formule pour vous qui m'avez tant apporté et que je désire voir heureux tout au long de l'année!
Un homme captura un jour un serin. L’oiseau, si petit qu’il tenait dans la paume de sa main, tenta de négocier sa liberté en ces termes :
- Qu’attends-tu donc de moi ? dit-il. Je suis si petit, si maigre, je n’ai que la peau sur les os ! Rends-moi la liberté ! En échange, je te dirai trois vérités très utiles.
- Soit, dit l’homme. Mais comment pourrai-je savoir si tes vérités sont utiles pour moi ?
- C’est très simple, répondit le serin. Je te dirai la première vérité lorsque je serai encore dans ta main. Je te dirai la seconde lorsque je serai sur la branche de cet arbre ; ainsi, tu auras encore le pouvoir de me rattraper si cette vérité ne te convient pas. Enfin, je te dirai la troisième, la plus importante, lorsque je serai là-haut dans le ciel.
- D’accord, dit l’homme. Dis-moi la première vérité.
- La voici : si tu perds quelque chose, s’agirait-il de ta propre vie, tu ne dois pas le regretter.
Voilà une vérité profonde, pensa l’homme : le non-attachement aux formes extérieures, en effet, est le secret de la vraie liberté. Et il ouvrit la main. L’oiseau s’envola sur la branche, d’où il proféra sa deuxième vérité :
-Si on te raconte une absurdité, n’y crois sous aucun prétexte avant d’en avoir eu la preuve !
- Très bien, dit l’homme, tu es beaucoup plus sage que ne le laissait prévoir ton minuscule crâne d’oiseau : l’être humain, en effet, est naturellement attiré par le mensonge et l’illusion, nés de sa convoitise ! Mais quelle est donc la troisième vérité ?
- C’est, lui répondit le serin qui planait désormais dans les hauteurs du ciel, que j’ai dans l’estomac, deux diamants gros chacun comme un de tes poings. Si tu m’avais tué, ta fortune était faite !
Fou de rage, l’homme tenta de jeter des pierres au serin. Puis, s’accusant, maudissant sa stupidité, il se mit à pleurer sur son sort.
- Imbécile ! s’exclama l’oiseau. Je t’ai dit de ne jamais regretter aucune chose, et tu regrettes déjà de m’avoir libéré ! Je t’ai dit de ne jamais croire une absurdité, et tu m’as cru lorsque j’ai prétendu, moi qui tiens dans la paume de ta main, avoir avalé deux diamants gros comme tes poings ! En raison de ta convoitise et de ton aveuglement, tu ne pourras jamais voler dans le ciel comme moi !