
La dernière minute du mois de juin comptera exceptionnellement une seconde de plus afin de faire coïncider le temps atomique sur le temps astronomique.
L'expression "réglé comme une horloge" suffit à résumer l'incroyable précision de nos horloges atomiques. Pour ces machines, le temps est fluide et continu, sans aucune interruption ou ralentissement de quelque sorte. Mais elles sont en décalage avec le temps qui régit nos vies, celui que nous impose la Terre. Régulièrement, nous prenons une légère avance sur la planète, créant en quelque sorte, "temps distincts". Afin de nous resynchroniser avec la Terre, la dernière minute du mois de juin sera une seconde plus longue que les autres.
Le temps international plus rapide que le temps astronomique
Avant 1972, le "temps était donné par l'astronomie. C'est-à-dire que pour connaître l'heure, on regardait la position d'un astre, le Soleil ou d'autres objets célestes" par rapport à la Terre, résume Noël Dimarcq, directeur du laboratoire Systèmes de Référence Temps-Espace de Paris. "Aujourd'hui, le temps est construit, défini et mesuré à l'aide d'horloges atomiques qui sont infiniment stables par rapport au temps astronomique. Cela permet d'être sûr que tout le monde autour de la Terre a la même heure", explique-t-il.