Les quatre saisons
Quand le vent ordonne aux blés lentement d’onduler
Que le champ tout entier semble une mer dorée
Quand le soleil encore murit de chauds baisers
Cette surface jaunie qui va être coupée
Le temps semble arrêté…
Quand les feuilles tremblantes sous un vent léger
Jaunissent doucement pour bientôt tomber
Que le chant des oiseaux commence à s’en aller
Que la brume recouvre le hameau et les prés
Le temps semble arrêté…
Quand doucement la neige la brume à remplacé
Ou seules quelques traces d’animaux égarés
Et la grise fumée sortant des cheminées
Donnent signe de vie quand tout semble embaumé
Le temps semble arrêté…
Quand le nature redonne des fleurs par millier
Réchauffant leurs pétales au soleil timoré
Que tout s’anime enfin comme magie et beauté
Quand les jours vont grandir et les nuits s’étoiler
Le temps va démarrer.