Passe devant, passe à côté
Je ne sais pas ou dormir
Je ne sais pas ou manger
Personne ne peut m’offrir
Un toit un oreiller
*
Parfois je pense au pire
Mais il faut éviter
Je ne sais plus sourire
Dans cette société
*
Oui j’ai le droit d’écrire
J’ai le droit de parler
Mais la foule s’étire
Et me passe à coté
*
Sans essayer de lire
Ou bien de m’écouter
Ils rentrent sans mot dire
Sans un regard biaisé.
*
Passe devant, passe à côté, mais regarde un peu cet homme blessé.
vagabond74
Je vous offre ce texte, à vous les accidentés de la vie, les sans abris, les affamés, les malades et les opprimés, puisse Noël vous apporter un peu de chaleur dans le coeur, ne serait-ce qu’une soirée.